Montréal, vu par... Nadia

Jeudi 12 juillet

J'ai attérit à Montréal le jeudi 12 juillet à 14h. Petite surprise pour Véro, elle ne m'attend que le VENDREDI 13 ( petite anecdote: connaissant mon stress de l'avion, elle a tenter pendant de plusieurs jour de me cacher la date « symbolique »de mon départ de peur que mon angoisse s'exacerbe... Et bien non, je prenais l'avion le 12 juillet). Jean et Noémie sont venues me chercher à l'Aéroport, et après quelques heures de repos, la grande destination: le restaurant ou Véro bosse.

Le restaurant à une particularité, il est divisé en 2 parties; une terasse sur la rue et une terasse intèrieur. Il fallait donc voir à quel endroit notre chère véronique était pour ne pas se faire surprendre. Jean, noémie et moi, nous nous approchons discrètement vers la terasse extèrieur (Noémie et Jean devant, et moi derrière essayant désespérement de me cacher. Bon Noémie étant aussi grande que moi, il suffit d'imaginer la situation quelque peu ridicule...).

Zut, véronique sert sur cette terasse, Jean me fait des grands signes, je m'engouffre dans une rue perpendiculaire, en riant comme une adolescente. Hi, hi, hi!!!!

Finalement nous contournons le restaurant, entrons par une entrée situé derrière qui donne accès directement à la terassse intèrieur.

Jean et noémie, décrivent la situation à la collègue de Véronique, Ella, qui sans aucune hésitation me reconnaît, genre « Ah, c'est Nadia », et se met à être aussi exitée que nous. Il faut le savoir, je suis une vrai star à Montréal.... grâce à Véro.

Donc, Ella va nous chercher notre chère Véro, entre temps nous mettons en place notre grand stratagème: Jean et Noémie à une table, et moi, installée à une autre table près d'eux, dos à l'entrée.

Ella revient accompagnée de Véro, elle lui a expliqué auparavant qu'une surprise l'attendait.

Elle avance les yeux fermés et cachés par les mains d'Ella qui la dirige vers la table de Jean et de Noémie. Elle ouvre les yeux, elle ne voit évidement que Jean et Noémie, et petit cri de Véro pour exprimer sa surprise et sa joie: « Ah, c'est cool! » (rire de joie... bon, il faut savoir que quand véro exprime sa joie, ce n'est même plus un rire d'adolescente, c'est.... un pur enthousiasme enfantin. Et vas-y que je sautille, CF. Pic pic andré, et vas-y que je frappe des mains... Imaginez!!!

Je me retourne, elle ne me voit toujours pas. Je tends le bras pour lui signifier que je suis là... Enfin, elle voit quelque chose qui bouge dans son champs de vision, c'est pas trop tôt!!.

Elle se retourne. Elle me voit. Je souris. Et... cri strident de Véro (assez impressionnant!). Je suis moi-même surprise par ce cri de joie, qui ressemble étrangement à un cri d'horreur (pour ceux qui ont déjà entendu Véro quand elle a eu peur, c'etait à peu près le même son.). Finalement, elle se ressaisit, elle exprime une nouvelle fois sa joie: sautillement, battements de mains... Et, elle me saute dans les bras. Oh, c'était bien!! les gros câlins, les gros bisous, et bien-sûr le coeur qui bat la chamade, pour chacune de nous. 8 mois sans contact physique c'est long ( je précise, aucune ambiguité quant à notre relation, même si on se fait des bisous sur la bouche).

L'émotion est là, on boit un coup ensemble. On lui décrit toutes les étapes de notre stratagème: Véro, ne fait que répéter « excellent... j'y crois pas », saute, me prend dans ses bras, ect....

L'« intense » émotion  passée. Jean et Noémie retourne à leurs activités, et moi j'attends patiemment que Véro finisse son service. Je l'observe. Et, oui, elle sait servir et débarasseer les tables (même qu'elle arrive à débarasser plusieurs assiettes avec une certaine dextérité).

Le service finit, on rentre ensemble à l'auberge. Je lui donne des nouvelles des personnes de mon entourage et de son entourage, on parle, on parle...

On retrouve Joe et Jean à l'auberge qui doivent aller voir un concert de reaggae le soir. Nous mangeons ensemble (pôur allécher les parisiens: un barbecue sur une belle terasse et sous un ciel étoilée. Bon, pour le ciel étoilée, je ne sais plus mais un peu de romantisme ne fait pas de mal...).

Nous restons toutes les deux. Et devinez ce que l'on fait... On parle, on parle, on parle... Puis, grosse fatigue vers 22h30, et donc, dodo. Gentil Jean, nous a prêté sa chambre pendant mon séjour... Trop, trop gentil!!!!!

Vendredi 13 juillet

A mon grand étonnement, je me réveille à 7h30 du matin ( c'est pas franchement une habitude chez moi!!!) en même temps que Véro. La petite Véro qui me propose un petit café au lit mais je préfère profiter de la terasse ensoleillée... Donc, petit déjeuner au soleil de 7h30 à 12h puis dejeuner de 12h à 13h. Tous ce temps, sur la terasse à faire quoi? Je vous le donne en mille: à parler, parler et parler... Nous sommes insatiables!!! ( 8 mois, c'est long...).

Finalement, le coup de  barre nous assome à 14h. Je monte faire une sieste et Véro qui joue la forte me dis: « Vas-y, je vais lire pendant que tu dors ». Tu parles, je me reveille à 15h30, et Véronique s'est endormie comme un « gros caca », complètement désarticulée sur le fauteuil. Elle m'entends et se reveille avec un gros mal de cou ( et, oui, c'est ça, d'essayer de jouer la forte!!!).

Nous décidons de sortir: d'abord petit passage au quartier chinois ( que nous avions traversé la veille mais que je n'ai absolument pas remarqué) puis passage éclair au festival de reaggae,

et proposition inconvenante de Véro: si on allait voir l'exposition sur le corps humain. Je suis pour!!

petite texte de présentation de l'exposition que j'ai piquée sur internet:

« LE MONDE DU CORPS 2 est une exposition anatomique authentique et originale dont le but premier est d’éduquer le public. C’est une occasion extraordinaire de découvrir et de comprendre l’anatomie humaine afin de mieux apprécier et de mieux respecter le corps humain dans toute sa complexité et dans toute sa splendeur. ».

Ils ont juste omis la petite particularité de cette expo, mais d'une grosse importance pour certains; les corps exposés sont de vrais corps. Avec un nouveau procédé appeler Plastination,  des hommes et des femmes qui ont fait don de leur corps, sont exposer dans des positions spécifiques (un skieur, une danseuse, un footballeur...) sans peau, ni graisse, dévoilant les structures musculaires, nerveuses, osseuse et autres...

Véro m'avait prévenu... petite hésitation puis je me dis pourquoi pas... Je prends mon courage à deux mains, et m'oblige à penser à l'aspect scientifique... mais hélas, mon courage à été térassé par l'angoisse. J'ai résisté ½ heure à ¾ d'heure, puis je suis sortie, laissant Véronique à sa contemplation. A la sortie des étudiants en sociologie me demandent de donner mes impressions. Ce que je fais, et ce qui me permet finalement d'avoir une distance sur ce que je viens de voir.   

Après cette longue conversation avec cette étudiante d'originechinoise avec l'accent québécois (étrange, je vous avoue), j'attends, patiemment, véro au le musée.

De retour, nous décidons de nous ballader dans les rues de Montréal et de trouver un resto.

En ce moment, c'est le festival du rire, et les rues sont envahies par les habitants et les touristes.

Des festivités sont organisés à chaque coin de rues...La ville semble différente la nuit avec tous ces néons, et toutes ces structures mises en place pour le festival du rire.

Pendant notre petite ballade, je retrouve la Véro qui me fait marrer: Elle me propose un resto qui, me dit-elle, doit être situé en haut de la rue... Fin de rue, elle se retourne et me dis « merde, je crois qu'on l'a raté.. ». Moi « Bon, ben on redescend ». Elle « Ok ». On rebrousse chemin, Véro est à l'affût.... mais peut-être pas assez, elle n'a jamais retrouvé le resto. Excuses de Véro « ouais, ben c'est pas la même chose quand la nuit tombe ». Moi: « oui, oui, c'est vrai » (pour être gentille!!!!). Véronique est pleine de ressources, toutes les personnes qui la connaissent le savent. Véro: « C'est pas grave, y'a un autre resto, sur une autre rue ». Moi « OK » (toujours très docile). Nous repartons vers une nouvelle destination. On reprend notre rythme de croisière: on parle, on parle... ET, Véro s'arrête subitement, tourne sur elle-même. « Euh!... ». Je la regarde... Véro, tournant toujours sur elle-même, comme perdue.. Véro: « mais, il est où », elle vient de perdre le 2ème resto. Moi, je commence à être en hypoglycémie mais je reste calme (je n'aie d'ailleurs plus la force, je suis au bord de l'évanouissement). Véro: « bon, je comprends plus rien. Aller on va dans un resto en bas de l'auberge ». Moi, en pensée « Ok, je suis sûre qu'au moins, elle saura, où, il est ». Donc, j'acquiesse, une nouvelle fois. Nous voilà, repartie vers l'auberge, pour manger au resto qui porte le nom de « Patati patata ». Nous y arrivons assez rapidement, et, surprise... Le resto est fermé... Alors, là, je me dis c'est du bon comique de répétition!!!!

Là, plus d'hésitation. En face du « patati patata », une pizeria-snack... Véro propose malgré tout de remonter la rue pour trouver un autre resto « un peu plus haut ». et là, je me dis mauvais plan... Je désigne la pizzeria, « la je crois que c'est bon. Prenons, une pizza à emporter ou autre chose. »

Après tout ce périple, nous remontons à l'auberge avec nos hamburgers et nos salades (très bons!!). Jo revient du concert reaggae... Petite conversation, et dodo à 11h00.

Voilà, pour cette deuxième journée... Et, c'était très bien!!!!!!!

Le samedi 14 juillet

Debout à 7H30, comme la veille ( j'en suis encore étonnée). Véro doit aller bosser donc, le petit déjeuner et les bla bla entre nous sont plus courts. Mais toujours aussi interressants... Véronique se prépare donc pour le travail, et moi je continue à buller sur la terasse...

Des nouveaux clients doivent arrivés vers midi mais petit problème, Joe doit partir à l'anniverssaire de son pote et Jean doit faire un « Ultimate fressbee» genre de match de fressbee qui reprend les règles du football américain, si j'ai bien compris... Essayez d'imaginer, moi, je n'y arrive pas... Donc, les deux responsables n'étant pas là, j'ai été préposer à l'accueil des clients. Je rassure Jean, en lui disant que tout ira bien: c'est « un peu près » ce qui s'est passé (je ressemble à Véro, à certain moment, je peux être un peu poisseuse...).

Il est 11h30, Jean me dit avant de partir qu'il vient d'avoir les clients au téléphone, que c'est un couple avec un accent chinois, et qu'ils doivent arrivés d'ici ½ heure. J'attends. Plusieurs coups de fils, je reponds « Le 9 et demi, bonjour », c'est d'abord, Noémie qui me proposer de boire  un café.. J'accepte. Puis deuxième coup de fil, et, sur qui je tombe un jeune homme s'esclaffant à l'autre bout, c'est Mister Greg qui n'en revient pas de m'entendre, il se fout un peu de moi, genre « ça fait deux jours que tu es ici, et tu t'es déjà fait embauché... Ect ». Il est avec Marina, et ils reviennent d'1 semaine de vacance (je ne sais plus ou). Enfin, je lui propose de boire un café avec Noémie. Il accepte. Il est 13h30 et j'attends toujours les clients. Finalement, ils arrivent et grande surprise: ce n'est pas un couple de chinois mais 3 jeunes filles et 1 jeune homme, allemands. Bon, pourquoi pas! Mais petit problème, ils ont une chambre pour 2 personnes.Aller, pas de problème, Jean mettra un lit d'appoint pour les deux autres (plein de ressource ce Jean). Je fais visiter l'auberge, je les accompagne dans leur chambre, ils posent leurs valises, et je ne sais pas ce qui m'a pris... je leur propose de tester la clé. Ils sont tous à l'extérieur de la chambre, leurs bagages à l'intérieur. Je ferme la porte à clé, et impossible à réouvrir la porte. Je m'exite dessus pendant 5 minutes, sans résultat!!! Je leur propose d'essayer, pareil.

Et, là, je me sens seule!!..Petite montée d'angoisse, je ne sais pa quoi faire. En panique, j'appelle Noémie, mettant mon incapacité à réouvrir la porte sur le compte des serrures canadiennes ( elles sont louches...). Noémie ne voit pas comment elle peut m'aider mais se propose de venir. Je suis rassurée, j'invite les hôtes à s'installer sur la terrasse, genre je maitrise la situation, mais je vois dans leur yeux qu'ils sont pas rassurés du tout. Je m'exite une dernière fois sur la serrure et surprise, j'arrive à ouvrir la porte. Chouette!!! Ils prennent enfin possession de leur chambre. J'essaie d'appeller Noémie pour lui dire de ne pas venir mais trop tard. Elle arrive 5 minutes après à l'auberge. Elle me propose de retester la clé. Deux, des 4 allemands sont à l'intérieur... On ferme la porte, vérouille, et impossible de réouvrir (comique de répétition, vous vous rappeller). Au bout de 5 minutes, on arrive à délivrer les allemands. Après plusieurs essais,  je trouve le coup de main, je montre le truc. Et me voilà à attendre 2 autres clients imaginaires. Et, j'étais persuadée que je devais attendre un autre couple, alors que pas du tout.. Donc, je reste à l'auberge pendant un heure de plus pour rien!!! jusqu'au moment ou mon cerveau se met enfin à connecter, et je me rappelle que je n'attendais personne ( Jean avait déjà accueillit les arrivants...).

Greg et marina arrivent à l'auberge, et nous partons rejoindre Noémie dans un café « typiquement d'ici » comme elle nous dit. C'est sympa, il y a une terasse avec plein de bancs, les uns en face des autres. Et, tu es donc en contact avec des gens que tu ne connais pas...

Moi, je dois rejoindre Véro pour sa sortie de boulot, donc on se sépare. Je vais prendre le bus, Greg m'explique à deux fois ou je dois m'arrêter. Je l'écoute à moitié, et bien-sûr, je descend avant l'arrêt. Je mets 1 heure avant de rejoindre le resto de Véro.

Elle finit son service, decide avec Ella de récupérer de l'argent que son ancien patron lui doit depuis 6 mois. Ceci fait, véro prend son vélo, moi le bus et l'on se rejoint à l'auberge pour préparer la petite fête de ce soir.

Nous  allons au supermarché pour acheter de la viande pour le barbecue. J'hallucine, les prix sont exhorbitants, et en plus,  il n'y a pas grand chose... les salades coutent 2 $, le fromage à 5$ minimum (et je vous explique pas les portions). J'ai vu du camembert, en boite de conserve, ça donne envie, non?. On fait des courses du mieux qu'on peut, puis direction le SAQ (société des alcools québécois) pour acheter du vin... Là, on est en plein délire... Prix d'une bouteille (même de qualité douteuse) entre 13 $ et plus...

Retour à l'auberge, préparation.. et nos invités arrivent: Greg et Marina, Julien et Sébastien, Gaëlle (la fille avec laquelle Véro à fait de la figuration), et notre cher Jean qui était un peu fatigué.

Bon, je ne vous ferais pas une description de la soirée minutes par minutes: c'était très bien nous avons bien mangé, bien bu et un peu danser...

Petite ombre dans la soirée: la pluie s'est mise à tombée, avant même que nous commencions le barbecue. Mais Véro, que rien n'arrête, s'est occupée de la cuisson, sous la pluie. Fin de soirée à 2h30, un peu dur pour moi... Mais c'était le fun!! ( expression québécoise. Traduction: C'était bien!).

Comments

[la vero]

Ben dites donc!!! ca me fait rire!!! Et ca a d'l'air d'etre le fun, Montreal!!! .. J'ai hate de te visiter!!
MERCI les AMis... pour la surprise!!!
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